Journée de la décroissance 21/2/2008
25022009Ce samedi 21 février j’ai assisté à une journée sur la décroissance à l’ULB. Succès de foule qui a dû surprendre les organisateurs : l’auditoire du matin, trop petit, a été remplacé l’après-midi par l’auditoire Janson.
J’ai apprécié l’intervention de Marie-Dominique Perrot, auteur de Mondialiser le non-sens (l’Age d’homme), ouvrage où elle cite en exergue ce jugement de Sloterdijk : « La bonne volonté n’a plus de dénominateur commun avec le cours du monde », pour appeler à défendre l’analyse et d’abord le langage.
Face à une langue qui a divergé d’avec la réalité, Marie-Dominique Perrot invitait à d’abord « décroire, pour décroître »
Ce qui me rappelle les analyses voisines de Jean-Pierre Le Goff dans La barbarie douce, que j’ai lu pour le prochain MaYaK.
En début d’après-midi différents acteurs de terrain étaient venus faire part de leurs expériences :
le GASap (groupe d’achats solidaires de l’agriculture paysanne) de Jette, l’initiateur d’un projet d’éoliennes, le cinéma Nova, Rudolph Koëchli qui pratique la permaculture à la ferme Arc-en-Ciel de Wellin…
Les Amis de la terre ont officiellement abandonné le paradigme du développement durable pour adhérer à celui de la décroissance. Ils organisent des groupes de soutien aux démarches individuelles, nées au Québec, de simplicité volontaire…
Ce qui m’encourage à poursuivre avec d’autres la création, dans le quartier de Boitsfort que j’habite, d’un nouveau GASap…
Xavier Vanandruel
Catégories : economie, Les Mayaques rencontrent, sciences humaines, travail de la terre, travail social