Le mystère des voix nulle part
1 06 2009L’ordinateur, c’est un peu nulle part. Alors il y a un certain mystère à entendre des voix en sortir… Les Mayaques ont demandé à des personnalités qui ne sont pas spécialement des liseuses professionnelles de lire de brefs extraits de textes dont ils parlaient dans ce blog (voir lien ci-dessous pour les articles).
Pour le lecteur audacieux: s’aventurer avec le corps de sa voix dans un texte qui l’attire à des hauteurs et des rythmes variables. Simples et touchantes lectures dans des contextes variés, hors studio. Pour l’auditeur, petite aventure ordinaire mais mystérieuse: se laisser guider par une voix dans un texte qu’il ne connaît pas.
Ce qu’écrivait le poète Paul André au sujet du lieu poétisé, on pourrait le dire de l’espace particulier qu’ouvre la voix: « C’est ici et c’est nulle part. C’est quelque part dans votre tête. C’est vous autres, là où vous voulez ».
L’artiste et graphiste Muriel Logist nous lit du Louis Delattre, du Jacques Dapoz et du Gérard de Sélys (de qui nous parlait Lise Thiry dans un article précédent).
Louis Delattre, Vers luisants, 1928
Jacques Dapoz, Journal de l’antenne rouge, 2007
Gérard de Sélys, L’apoptose, 2009
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