Rêveur d’enfance: Yeung-Fun Yuen en travail
2092009reprise synthétique du story board d’un film de Yuen, en préparation
Un travail méditatif de longue haleine sur des expériences intimes ; un travail qui se fait dans un processus de création où technique et arts se rencontrent – sons, images, dessins, mots progressivement ordonnés – on peut voir comme cela les courts métrages de Yeung-Fun Yuen. Sur son père qui perd la vue et l’équilibre, sur sa ville, Hong Kong, aux rythmes si variés, rassemblés par une danseuse traditionnelle mais qui pour l’heur improvise. Et maintenant sur son enfance, sur l’enfance qui reste en lui : un songe d’enfance. Un film de 10 à 15 minutes qui, porté des mois, occupe les pensées et les songeries… Comme je le disais plus bas, Yuen est présent à toutes les étapes de la construction du film, depuis les premières esquisses jusqu’aux derniers ajustements sons-images… Pour ce songe d’enfance, Yuen a choisi la voie métaphorique : des séquences en parallèle : des enfants qui apprennent à chanter, d’autre en « éveil corporel » ; une alpiniste (qui sera filmée dans le sud de la France) et en superposition un petit bonhomme dessiné : la présence du rêveur d’enfance, de Yuen… Cinéma et cinéma d’animation.
Ce film, nous ne le verrons pas encore vendredi (n’oubliez pas: Tournai, Maison de la Culture). Le tournage n’a pas vraiment encore commencé : repérages et story board, repris et repris. Une collaboration avec l’atelier Graphoui (Bruxelles), orchestrée par Maria Palacios Cruz et Jacques Faton, se dessine…
Hugues Robaye
Catégories : cinema, Graphoui, Jacques Faton, Maria Palacios, Yeung-Fun YUEN