Mort et flânerie, LIN Yutang
28 02 2010Deux facettes de la pensée kaléidoscopique de LIN Yutang (1895-1976), précurseur de la simplicité volontaire…
« Du point de vue chinois, l’homme sagement oisif est le plus cultivé. Car il semble qu’il y ait une contradiction philosophique entre être occupé et être sage […] L’homme le plus sage est celui qui flâne le plus gracieusement. » p 214
« La croyance à la mort, l’idée que finalement nous nous éteignons comme la flamme d’une bougie, est une très belle chose. Elle nous rend sérieux, un peu tristes, et pour beaucoup d’entre nous, poétiques. Par-dessus tout elle nous oblige à en prendre notre parti et à nous arranger pour vivre sensément, véritablement et toujours avec le sentiment de nos propres limites. Elle nous donne aussi la paix, parce que la vraie paix de l’esprit vient de l’acceptation du pire. Psychologiquement, je pense qu’elle signifie une libération d’énergie. » p 221
LIN Yutang, L’importance de vivre, Picquier poche
« Chinois au jeu », détail, Gustav Rebrík
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