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Le quattro volte, Michelangelo Frammartino

11022011

Un pin (arbre) ; il vit. Un cinéaste qui parvient à montrer cela. Un pin qui vit. 

Plans fixes, à distance et à différentes saisons. Plans rapprochés, bande son, craquements des ramures, mouvements des branches, le vent. Plans fixes prolongés. « Le quattro volte ». Un film de Michelangelo Frammartino

Sans dialogues, sans paroles humaines (ou incompréhensibles), sans musique.  Quatre tours de la vie d’un village calabrais… et s’en vont et retournent. Montrer le monde rural. 

Un vieux berger, son troupeau, sa mort/la naissance d’un chevreau, sa première sortie, son égarement dans la montagne au pied d’un pin/le pin, qui devient arbre de mai, puis/ âtre d’un tumulus à charbon de bois. Métamorphoses. 4 fois… Un film sans dialogue, des images qui relient les séquences : tout se tient ; 

D’une séquence à l’autre, des plans qui annoncent, mais il faut être attentif, bien regarder ! Des perspectives qui reviennent et habituent le spectateur à ce village de Calabre, à ce monde. 

Des fêtes populaires mais pas spécialement en avant plan. La Nature, avec des humains aussi. Par accident. 

Une bande son qui remplace les dialogues et la musique convenus. Un travail avec la lumière. Extraordinaire. 

Une scène : les chevreaux dans l’étable alors que le troupeau est en pâture. L’expressivité des chevreaux. Une autre : un chien à la Tati qui bouleverse l’histoire des hommes. 

Oui, je sais, tout ce qui précède est un peu incompréhensible. Je n’ai vu le film que deux fois. Incompréhensible comme l’effet de ce film qui montre l’humain, l’animal, le végétal, les métamorphoses… 

Magistral. À voir sans faute. Hugues Robaye 







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