Ludmila Krasnova à la librairie Quartiers latins
24 01 2012
La terre a englouti la datcha d’été de la grand-mère de Ludmila. Mais sa ville de Saratov est bien là encore, et la Volga dont elle buvait avec son père l’«eau vivante». A Bruxelles, à elle et sa fille il ne reste, écrit-elle, que la langue russe. Et aussi des images, des images encore, de livres d’enfants dont elle s’aperçoit qu’elles l’ont profondément imprégnée. C’est de cela que nous entretient Ludmila Krasnova, artiste graveuse , qui a collaboré à MaYaK (ses gravures habitent le numéro 3 de la revue). De ce théâtre vrai de l’enfance, fragile et éphémère, où prennent source pourtant l’imagination, et aussi le courage, de toute création.
Ludmila Krasnova
Exposition jusqu’au 29 février à la librairie Quartiers latins, place des Martyrs à Bruxelles. Si le son n’est pas mis lors de votre visite, demandez qu’on le branche pour entendre Ludmila offrir à sa petite fille des mots russes, quelques mots de français, l’arche d’un son sur la corde d’un violon…
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