Rayonnement endogène
9 03 2012Deux adeptes, et des plus éminents, Jacques Faton et Xavier Vanandruel, recueillent les rares paroles du Grand Yéti mayaque.
Et voici le Grand Yéti mayaque, dont les représentations sont rares. La chasseuse d’images, Nafissatou Ouédraogo, l’a capturé, depuis les sommets, relatifs, de Tiébélé (Burkina Faso)
Une anthologie du rayonnement endogène.
Comme disait Nafissatou Ouédraogo, pour commencer un projet, il faut des idées (nous avons un projet (j’en parlerai plus tard) et voici des textes-idées qui sont comme des âmes, des puissances tutélaires, des ancêtres contemporains pour animer, donner sens, perspective (s) à un projet).
Une récolte d’idées. Fruits de mes lectures pour préparer un voyage de cinq semaines au Burkina Faso (début 2012). Je continue à apprendre, bien sûr, donc j’enrichirai (avec vote aide, j’espère) cette anthologie sur l’Afrique de l’Ouest qui s’aide d’elle-même.
Au cours de ce voyage, nous avons rencontré, avec Nafissatou, beaucoup de personnes : artistes, artisans, chercheurs, petits industriels, agronomes, bâtisseurs… Bien sûr, j’ai préparé mon voyage et choisi de rencontrer certaines personnes plutôt que d’autres… Mais celles que j’ai rencontrées m’ont semblé proches (en fait en avance sur…) de nos mouvements les plus lucides, ici au Nord : écologistes de terrain et permaculteurs, adeptes de la sobriété heureuse comme dirait Pierre Rabhi ou de la pauvreté/ richesse des peuples (Albert Tévoédjrè) ; d’une pauvreté célébrée par d’anciennes cultures et que des cultures contemporaines oublieuses réduisent au mot de « misère » (Majid Rahnema). La « modernité africaine » (Aminata Traoré), j’ai trouvé qu’elle avait beaucoup à m’apprendre et je crois, à nous apprendre. Elle est implantée dans des régions où les cultures et les différents savoirs traditionnels sont encore bien vivants et où le plus souvent la terre est encore cultivée avec respect…
Et pensons, comme Bernard Lédéa Ouédraogo l’écrit, lui qui a initié ce formidable réseau d’animateurs de village, que les traditions ne sont pas figées et que si l’on parle avec le respect qui lui est dû au villageois, on peut « développer sans abîmer ».
Et puis, plutôt que de développement, parlons de rayonnement…
Voilà je vous livre ce modeste assemblage de textes en deux versions : une en doubles pages pour lire sur l’ordi, l’autre en pages simples pour imprimer en R/V.
Pourriez-vous attendre 15 ans avant de la lire ? Le temps que je sorte de prison, pour cette violation évidente des droits d’auteurs…
Mais bon, cool!
Hugues Robaye
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