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Avec Élodie Mopty au Cercle des Voyageurs (près Manneken Pis)

21112012

Avec Élodie Mopty au Cercle des Voyageurs (près Manneken Pis) dans Élodie Mopty elodie-1-fb-300x168 Photo: Anouk Brouyère

Chroniques sénégalaises est paru aux éditions Jacques Flament, avec un très beau carnet de photos couleurs et des photos NB dans le corps du texte. Je présentais ce livre d’Élodie, le dimanche 11 novembre. Et c’était pour Élodie (et pour moi) l’occasion de jeter un nouveau regard sur ce livre et ce voyage d’un an en immersion…

Voici l’intégrale de ce court entretien suivi, ce jour-là, d’une projection images/sons :

écoutez l’entretien avec Élodie Mopty




Solitude en société: Michael Haneke, Tchinguiz Aïtmatov. La mort aujourd’hui

21112012

 

Solitude en société: Michael Haneke, Tchinguiz Aïtmatov. La mort aujourd'hui  dans Ludmila Krasnova amour-lui-copie-1-111x150 Amour de Michael  Haneke
images-150x130 dans Michael Haneke Tchinguiz Aïtmatov

Rarement un film me bouleverse. Ça m’est arrivé avec Amour de Michael Haneke. Par l’extrême solitude du couple dans le film, l’exténuation des rapports avec leur entourage, dont leur fille, au moment de la mort.

Je lisais justement ce jour-là le roman Une journée plus longue qu’un siècle de Tchinguiz Aïtmatov (voir l’évocation de  ce très grand écrivain par Ludmila Krasnova dans le MaYaK 4). Le fil conducteur du récit est la volonté d’un homme, habitant un village au bord du désert, d’enterrer selon les règles et l’honneur un de ses amis défunt. Certes il y a toujours chez Aïtmatov une tension  entre des destins individuels et un environnement social, qui peut être rigide ou oppressant. Mais de celui-ci, même s’il doit être corrigé, il n’imagine pas l’absence, tandis que la société que peint Haneke est en complet délitement. A cet égard, la place de cet événement fondamental qu’est la mort* est centrale. Je me souviens toujours de cette inscription peinte il y a quarante ans déjà sur une palissade de Louvain-la-Neuve, alors fraîchement bâtie: « Louvain-la-Neuve, ville sans cimetière, que fais-tu de tes morts? »

Dans le prochain MaYaK, un reportage sur un endroit d’art et de mémoire, près de Tournai, qui offre un lieu de dispersion des cendres (voir déjà le lien http://www.promethea-news.be/datas/Fours.pdf )

Et Hugues, à ton prochain retour au Burkina, peut-être pourrais-tu prêter attention aussi à la manière dont, là-bas, ils vivent encore la mort?  Peut-être en ce domaine également avons-nous aujourd’hui à apprendre d’eux.

Xavier Vanandruel

* pour Martin Heidegger, l’homme n’est-il pas l’«être-pour-la-mort» ?







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