Une femme de l’être
9 02 2014Cela vaut la peine d’aller à la Bibliothèque royale voir l’exposition, conçue par Hugues Robaye, de documents relatifs à Annie Van de Wiele. Celle-ci fut une navigatrice exceptionnelle, une passionnée de la nature au Kenya où elle résida, une restauratrice d’un château médiéval en ruine, cela tout en poursuivant une œuvre littéraire et une correspondance fidèle.
D’elle j’aime particulièrement ces lignes, qui commentent son départ d’Ostende en 1949: « Nous ne cherchions pas l’Aventure [...] Nous ne sommes donc pas partis par goût de la performance, par curiosité, ni même par simple amour de la voile [...] Il n’y a qu’un mot pour répondre à cette question-là, c’est le mot vocation ».
A rebours de l’artiste qui, annonçant la beauté, ne produit que du kitsch, ou du séducteur qui, annonçant l’amour, ne répète que son ego, la simplicité volontaire d’Annie Van de Wiele a fait d’elle une femme exceptionnelle, d’ouverture vers le monde et vers l’aventure de la vie. Une femme de l’être.
D’elle j’aime particulièrement ces lignes, qui commentent son départ d’Ostende en 1949: « Nous ne cherchions pas l’Aventure [...] Nous ne sommes donc pas partis par goût de la performance, par curiosité, ni même par simple amour de la voile [...] Il n’y a qu’un mot pour répondre à cette question-là, c’est le mot vocation ».
A rebours de l’artiste qui, annonçant la beauté, ne produit que du kitsch, ou du séducteur qui, annonçant l’amour, ne répète que son ego, la simplicité volontaire d’Annie Van de Wiele a fait d’elle une femme exceptionnelle, d’ouverture vers le monde et vers l’aventure de la vie. Une femme de l’être.
Xavier Vanandruel
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