Le salut au soleil
26102014Cette photo de Mahzad Rostami, jeune artiste iranienne,m’a semblé « iconic » pour prendre un mot anglais qui m’est resté en tête, je ne sais trop pourquoi, continue à résonner et à m’intriguer, à vouloir me dire quelque chose (employé pour présenter le chanteur anglais Morrissey au début d’un de ses concerts). Je ne sais pas ce que veut dire au juste ce mot, mais je lui associe un sens : l’image par excellence de quelque chose…
Ce selfie de Mahzad (publié sur Facebook) a été fait, je le croirais, pour heurter ma mémoire. Dimanche, je revoyais les premières images du film Le merle chanteur d’Otar Iosseliani, des séquences qui nous rappellent notre immersion dans le temps gratuit, les dons du présent : un voile agité par le vent, les ramures balancées, les ombres des nuages qui avancent… Et puis l’accueil du matin, de la lumière. Toutes ces choses simples qui sauvent et donnent espoir… Qui nous rappellent l’indifférence de la nature vis-à-vis de nos menées volontaristes dont elle souffre à en mourir… Nous rappellent, à vrai dire, l’ « amour », la « compassion » à la Jiddu Krishnamurti… Qui font que le premier critère d’action sur le monde devrait être ce respect pour le cosmos…
Mahzad a donné une affiche pour Le lointain de près : Un Iran de jeunes graphismes. Tisser des liens entre sociétés civiles, l’amitié des peuples, un souci plus que jamais d’actualité…
Hugues Robaye
Catégories : Iran, Jiddu Krishnamurti, Mahzad Rostami, Morrissey, Otar Iosseliani