Daniel Adam : Une histoire tue
11072010
Une histoire tue de Daniel Adam. Roman envoyé par les éditions du Cerisier (dont nous avions déjà évoqué deux titres : Journal de l’antenne rouge de Jacques Dapoz et L’apoptose de Gérard de Sélys).
Le livre de Daniel Adam a la même efficacité que celui de Gérard de Sélys. Efficacité narrative : 42 chapitres courts où un narrateur à la première personne, Charles, se raconte au jour le jour en intégrant constamment des souvenirs d’enfance. Le lecteur reconstitue son puzzle familial au gré des détails qu’il ranime en résonance avec son présent (d’autant qu’il vit toujours dans sa maison d’enfance). Jadis sa sœur est partie (et toute la famille s’est disloquée) ; aujourd’hui sa femme est le plus souvent absente… Une voix introspective, émouvante, d’un humour et d’une autodérision mélancolique, parle au lecteur et le tient en haleine, car, suspens, jusqu’à la dernière page je vous l’assure, se forme l’histoire familiale – non dite et qui tue…
Il y a sans doute une autre raison pour que MaYaK – le Phare – parle de ce livre. Daniel Adam est l’un des fondateurs de « La Compagnie Maritime », compagnie de théâtre action qui « vogue à contre-courant des idées bateaux et des pensées sous-marines, préfère la course autour du monde en solidaire aux croisières mondaines » et… Pour en savoir plus sur ces « déformateurs d’adultes », naviguez donc sur leur beau site amarré ci-dessous à droite…
Daniel ADAM, Une histoire tue, Cuesmes, Le Cerisier (Faits et Gestes), 2010. 157 pages, 9,80 euros
Catégories : Daniel Adam, Gerard de Selys, Jacques Dapoz, La Compagnie Maritime, litterature, Theatre