Venez vivre le printemps mayaque (le 21 mars, 20h05, Maison du Livre, rue de Rome, Saint-Gilles, Bruxelles)

16032013

Venez vivre le printemps mayaque (le 21 mars, 20h05, Maison du Livre, rue de Rome, Saint-Gilles, Bruxelles) dans Afrique arriere-pays_72-300x230 Siège mayaque par Muriel Logist

Rencontres autour du MaYaK 6 et du MaYaK7 en préparation
« Dons, gratuités, échanges » ainsi que des projets en cours, et il y en a…

mais nous serons brefs et rythmés !

MaYaK est la revue livre annuelle de GE !, l’association Groupe Esthéthique !

Son projet ?

Rassembler des savoirs en général cloisonnés : arts, sciences, sciences humaines, artisanats, travail social, travail de la terre… ; travailler la communication de ces savoirs ; varier les formes d’expression : essai, fiction, poésie, entretien.
Et fournir des témoignages d’expériences vécues… Tout cela à travers un travail d’édition (Phare Papier – 12 titres), des expos, un label de musique (Muzifar records), de film (télémayaque), un blog et un département burkinabè (Burkimayak).

Intervenants :
Gaëlle Faïk (Belgique-Congo), psychologue et musicothérapeute ;
Isaia Iannaccone (Italie), chimiste, sinologue et romancier ;
Jean-Claude Kangomba (Congo), écrivain et historien des Afriques ;
Sébastien Verleene (France), architecte ;
Xavier Vanandruel (Belgique), mathématicien, philosophe et écrivain (qui présentera son récit de voyage en Arménie, dernière publication de Phare Papier).

Images :
projection de Villages en savane, court-métrage réalisé en février dernier au Burkina Faso, avec douze élèves d’une école secondaire et l’association ouagalaise « Caméra & co ».

Musiques :
avec le chanteur Madi Niekiema (Burkina Faso), le percussionniste Niambé Hervé Badiel (Burkina Faso),  le joueur de duduk, Benoît Dassy (Belgique). Et un extrait de Room music, le CD accompagnant le MaYaK6, dans son nouvel arrangement pour quatuor.

Lectures :
par Vincent Radermecker, Conservatoire de Bruxelles.

Et le bar…

Renseignements complémentaires:
sur Facebook : « hugues chef mayaque »

dominos-armeniens-72-300x225 dans Arménie salutations-aux-anciens-72-300x220 dans Arne Van Dongen

equilibriste-72-300x201 dans autoconstructionDominos arméniens, salutations aux Anciens, équilibres planétaires et mayaques… Xavier Vanandruel, Ramata Nafissatou Ouédraogo, Nathalie de Vooght




Rayonnement endogène (bis, voire Ter(re)…)

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Rayonnement endogène (bis, voire Ter(re)...) dans Aminata Traore P1230026-ret-fb-150x106 P2060127-ret2-fb-150x110 dans architecture/urbanisme Raoul Soma, Mady Sankara, Laetitia Kiemtoré et sa mère

P1210003-fb-150x112 dans Bomavé Konaté P1190009-recad-fb-150x110 dans Burkina Faso Victor Démé, Séri Youlou et Thomas Zida

Boromo-18-1-8-ret-103x150 dans economie roommusic-150x74 dans Muriel Logist Bomavé Konaté et la pochette du cd qui accompagne le MaYaK6, œuvre de Muriel Logist

Laurence-et-le-Burkina-FB-et-blog-150x104 dans Patrick Armand Pognon Bendogo, Laurence Warnier

Je viens de terminer le texte qui figurera sous le dessin de Laurence Warnier, en dernière page du MaYaK6 qui se pointe à l’horizon. Enfin ! Il y a du retard… Est-ce grave ? Un numéro de MaYaK, pour moi, est une chose organique qui se métamorphose au cours du temps. Toutes ces matières mots et images s’associent et les significations de ces proximités un peu hasardeuses viennent avec le temps. Comme si l’intuition devait mûrir.

Publier, c’est arrêter un moment un processus intuitif, celui de la composition mouvante. Mais aussi en commencer un autre, un autre moment/mouvement, celui de la réception par le public qui va faire d’autres associations. Je crois que nous vivons MaYaK ainsi, nous qui le faisons et y sommes tout ce temps… Je ne sais pas si c’est compréhensible ce que je raconte. Enfin, cette dernière page évoque ce voyage au Burkina que j’ai fait en janvier février passé. Encore ! Voyage déterminant en ce sens que j’ai envie de rester dans ce Burkina que nous avons composé, tous les gens que j’ai rencontrés, tous les auteurs que j’ai lus et moi…

Dans son petit chantier ensoleillé de Banfora, l’ébéniste Raoul Soma m’a montré un ouvrier sous l’ombre d’un manguier, occupé à sculpter avec un maillet des plus primitifs (un simple pieu) et un ciseau à bois l’accoudoir d’un futur fauteuil de salon. Le grand sociologue Bernard Lédéa Ouédraogo nous (avec Ramata Nafissatou Ouédraogo) a parlé des écoles rurales d’antan, une réponse didactique adaptée à l’économie agraire du pays, où le paysan était respecté dans sa langue et dans son amour de la terre. Il nous a parlé des Groupements qu’il a mis sur pied progressivement et de toutes les productions inventives que ses encourageants animateurs de village avaient suscitées. « Nos femmes ont inventé le couscous de pomme de terre ! Savez-vous tout ce qu’elles tirent du fruit du nime? » (Eh bien, je ne pouvais même pas l’imaginer…). La jeune diplômée en tourisme Pingdwende Kaboré veut promouvoir la cuisine traditionnelle burkinabè et la construction en banco (terre crue), des formes de tourisme où le voyageur peut sentir l’habitat traditionnel des ethnies du Burkina. Le nutritionniste Barthélémy Kaboré construit une ferme pédagogique pour sensibiliser les petits Ouagalais au terreau rural. Nous avons rencontré le « coach à l’africaine » Patrick Armand Pognon qui développe à travers l’Afrique un réseau d’ambassadeurs du développement pour promouvoir des projets no budget basés sur l’entraide de cette toile. Le musicien Ousmane Dembélé veut construire une école de musique pour conserver les anciennes musiques que seuls les maîtres en voie de disparition habitent encore vraiment. Le chanteur Victor Démé me demandait ce que sa génération trop souvent coupée de ses racines va léguer aux enfants et petits enfants et chante à cela et irrigue son auditoire. L’économiste Aminata Ouoba nous disait que son boulot à la banque ne lui plaisait pas tant que ça mais, ses jus naturels, ses savons, ses tenues traditionnelles ; ah, s’y remettre avec sa petite équipe de femmes ! Le jeune hôtelier Wendyamb Zongo de Banfora me racontait ses projets au service des voyageurs de passage : faire un petit restaurant dans cette jolie cour, avec des kiosques en paille (« Annexe Jackson », chambres avec ventilo). Le grand avocat Titinga Pacere me parlait des Indignés du Nord et du calme de la vie africaine recherché par les Occidentaux. L’instituteur Mady Sankara me montrait les produits naturels qu’il commercialise et des photos des bâtiments de son association où s’établira bientôt une crèche. La professeur de didactique, Laetitia Kiemtoré me parlait de l’action de son association encourageant le développement, en support aux petites associations villageoises. Le chef de chantier Thomas Zida me disait combien le projet de la Voûte Nubienne permettait au paysan burkinabè de construire sainement et à peu de frais ; et son cofondateur Séri Youlou me racontait les origines de cette belle aventure… « Puissance est plus importante que magie » nous disait le sculpteur de masques Bomavé Konaté, à Boromo. Le sociologue Abdramane Sow nous racontait comment on fait des enquêtes sur les ressources des villages, permettant à son association d’écotourisme de « développer sans abîmer », selon les mots de son grand collègue, Bernard Lédéa Ouédraogo.  Etc., etc.

Qu’elles fassent, pensent, créent, toutes ces personnes m’ont émerveillé par ce rayonnement en elles, communicatif, transformateur, créateur de société… Rayonnement endogène… MaYaK, Observatoire des Rayonnements Endogènes…

C’est bien pour cela que j’ai eu envie de remplacer le mot « développement » par le mot « rayonnement ». Comme si tout était déjà présent. Et simplement à valoriser comme le font Aminata Traoré qui parle de « modernité africaine » ou Joseph Ki-Zerbo qui disait « postmodernité africaine », évoquant cette économie sociale pas spécialement industrielle qu’il sentait revenir en force dans les pays du Nord et qu’il savait encore en puissance et en acte dans les pays du Sud. Laissons donc ces forces du Sud nous aider…

Un Nègre blanc, cousin trop éloigné des des « Blancs-Noirs » (Bernard Lédéa Ouédraogo).




Muzifar records

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Muzifar records dans Arne Van Dongen Room-Music-18-12-2011-047-ret2-blog21-150x108

 

roommusic-blog1-150x75 Arne Van Dongen dans Flobecq

À la potterée, HR, Arne Van Dongen, Steve Houben, Jacques Pirotton. Et pochette du cd, par Muriel Logist

 

Muzifar, un nouveau label de cd…

Toute musique, est du monde… 

Musique du phare, musique mayaque.

« Muzifar », comme « Putiphar », l’Égypte, comme « phare », comme « musique »…

Enfin bref, nous parachevons un cd qui accompagne le M6, lui aussi en achèvement. Patience!

La musique transforme notre perception quotidienne, elle nous accompagne et nous questionne intimement: « mais si la vie était  rythmes et harmonies et présences fortes ? »  C’est la question que je me pose après chaque concert auquel j’assiste.

En tout cas, cette session d’enregistrement avec Steve Houben, Jacques Pirotton et Arne Van Dongen, en ce week-end au Pays des Collines (Belgique), à Ellezelles, a été… merveilleuse…

Un temps rare. Un temps souhaitable. Un temps simple. Celui d’accords, d’improvisations, d’amusements.

Et puis nous avons mangé ensemble, samedi soir à Renaix, dans l’excellent restaurant bio Boon, avec des amis mayaques. Et le monde semblait différent. Un autre monde semblait possible. Et cette intuition amico-musicale s’intégrait à notre mémoire, à notre vie.

Merci Arne, merci Jacques, merci Steve.

Bon d’autres projets maintenant ? Un cd avec Seybou Victor Démé, le chanteur dioula ?

Hugues




À Mariemont les 30 septembre, 1 et 2 octobre 2011

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MaYaK/Phare Papier sera au fameux salon du livre de Mariemont, les 30 septembre, 1 et 2 octobre 2011 (www.marchedulivre.org). 

Nous travaillons pour vous, et pour nous (et pour eux). 

Ainsi, vous verrez sur notre table : Le MaYaK 5, « solitudes en sociétés » tome 1 ; 

Le numéro 0 de la nouvelle collection encyclopédique des savoir-faire et vivre vivifiants : « Manifestes pour une vie plus… », suspens ; 

La dernière réalisation du cabanon d’édition Phare Papier : Footballs, de Chloé Money : « J’aurais pu ne jamais m’intéresser au football. De nature très contemplative, autant par tempérament que par nécessité – les hasards de la génétique m’obligeant à me déplacer en fauteuil roulant – le mouvement demeure pour moi un spectacle impossible à expérimenter et donc, une source intarissable de rêverie […] » 

Et les traces d’un projet mayaque merveilleux (prélude à un voyage d’études en janvier/février) : « Labo de Cultures en Terre Burkinabè ? » ; encore du suspens…  L’assortiment mayaque complet. 

Nos amis qui éditent : Pontos : Jacques Faton et Thierry UmbreitLes réalisations de Muriel Logist qui nous a donné des dessins pour notre nouveau site en construction (par Marie Beia et Mélanie Michelet).  Ses nouvelles épinglettes irrésistibles. 

Venez donc nous rendre visite…   




Daniel Adam : Une histoire tue (mais lue…)

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Deux extraits de ce livre que nous commentions naguère…

Lectures de Muriel Logist et du chef mayaque…




MaYaK aujourd’hui

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runionmayaque540cmret1.jpg Une réunion de préparation pour le M5, dans le décor champêtre de la potterée. Vous reconnaissez le président (que d’aucunes mauvaises langues surnomment « l’âne solennel » ou encore « Sam l’aigle ») qui harangue ses camarades mayaques : Jacques Faton (qui s’est endormi) ; Xavier Vanandruel au premier plan, de dos ; Luc Rémy (à gauche de TH), Muriel Logist (deuxième à droite, de face, avec un béret), Thierry Umbreit (à droite de LR, les deux avec un béret, mais pas le même), Ludmila Krasnova (près de ML) … En arrière-plan, le complexe éditorial et culturel mayaque et l’éolienne du Phare, en construction. Photo de Eugène Chaldei

Le MaYaK 5 se prépare. Avec pour thème : « solitudes en sociétés » ou comment des solitudes nourries (par la musique, le jardinage, le voyage, les liens sociaux interculturels, l’arpentage… Suspens…) génèrent une société plus subtile, aux liens, aux ramifications, plus denses et vivifiants.  La composition d’un numéro de MaYaK réclame du temps. Nous portons longtemps ce numéro en nous, avec ses mots qui viennent de partout et ses images qu’il faut lentement, progressivement associer. Composer tout cela, voir dans ces matières diverses ce qui s’appelle, ce qui se relie, ce qui contraste… Composer et… s’amuser de ces rapprochements, de ces passages… Patience donc, MaYaK le 5 vient… 

Il y a MaYaK mais il y a aussi le cabanon Paul André, que nous retravaillons (avec le graphisme de Véronique Debliquis). Une version plus légère, centrée sur l’écriture de la mémoire, personnelle, familiale, collective (travail au cœur de la démarche de Paul André), sera montrée à Charleroi fin novembre. Cabanon assorti d’ateliers d’écriture centrés, eux aussi, sur ce travail d’écriture disons autobiographique. Les bibliothèques publiques ont reçu la consigne d’aller à la rencontre des publics – et pas spécialement des lecteurs convaincus -, de travailler avec les associations de réinsertion sociale par exemple et c’est à ces personnes, notamment, que s’adresseront les ateliers mayaques. Paul André avait eu l’intention de tenir un kiosque dans la gare de Tournai, où les gens seraient venus déposer des manuscrits ou venus en emprunter. Ecriture spontanée, communication interculturelle et recherche d’identité ; des ateliers (animés par Marie Thiele Beia) partiront de ce souci et d’une pensée de la non violence. Canaliser la violence, les frustrations, par le dialogue, l’échange d’expériences, l’expression écrite ? 

Le GE ! participe également à l’organisation du salon du livre de Tournai. Un salon qui se prépare toute l’année. Composer une programmation, penser la place d’une telle manifestation dans une ville, une région, un pays. Inviter des écrivains, leur faire rencontrer le public. Associer à la préparation du salon différentes institutions d’enseignement, professeurs et étudiants : Académie des Beaux-Arts (texte-image), Institut Saint-Luc (graphisme, scénographie d’espace), Conservatoire d’art dramatique (interprétation de textes), classes du secondaire (rencontre avec les écrivains). Écrivains publics aussi (animations lors du salon). Illustrer des textes, les faire interpréter, produire de petits livres, exposer des travaux d’étudiants…  Que le salon génère une animation littéraire qui dépasse les deux jours de sa tenue (13/14 novembre 2010). Animation littéraire ? En fait, un salon du livre fait réfléchir à l’expression du sens, au rapport à l’écrit (écrire, c’est exprimer, penser/poétiser notre présence au monde ?), à la publication de cela (nécessaire ? Pas toujours…), sous différentes formes, du fanzine (petit livre texte-image photocopié) au livre offset. Fait réfléchir à toutes les formes que l’expression du sens peut prendre. Donc animation dans un sens très actif : montrer l’énergie de la vie qui passe dans ces activités éditoriales. Nous avons en projet des blogs qui montreront toutes ces interactions au cœur du salon et seront comme des vitrines de l’expérience éditoriale et de la vie possible des écrits autour de nous… 

Le GE ! est cohérent et… bosse ! Ainsi, Ludmila Krasnova travaille à un nouveau site (qui sera fait de dessins en NB). Il montrera deux espaces : un bord de mer (très tendance, ça) avec le phare et ses étages (vous le connaissez) et un arrière-pays avec un arbre et une cabane (et un potager, si nous avons encore le temps…). Cet « arrière-pays », c’est le côté public du GE !: salon du livre, cabanon etc. 

Entre-temps, le blog ci-présent (qui vient de dépasser ses 20000 visites) assure la relève… 

C’étaient quelques nouvelles du Phare… 

Hugues Robaye




Des oiseaux à la glacière, Muriel Logist

13052010

21troisplumes72.jpg Muriel Logist, encre sur papier

Trois pans de murs avec les oiseaux de Muriel Logist

« Parcours d’artistes », Bruxelles, aux Anciennes glacières de Saint-Gilles, 16 rue de la glacière (chaussée de Waterloo, à la hauteur de « Ma Campagne »).

15/16, 22/23 mai de 14 à 19 (ou sur rdv). 

Oiseaux ? Des oiseaux qui marchent maladroits, plus faits pour voler, évidemment (et la maladresse comique de ces volatiles qui semblent connaître par cœur l’albatros (ou alb-atroce) de Baudelaire, Muriel Logist la dessine parfois de la main gauche comme pour souligner… une gaucherie… émouvante). Que nous disent donc ces oiseaux ?

L’illustratrice, graveuse, graphiste semble les aimer depuis longtemps. On en décompte aujourd’hui 675 ! Qu’elle vient d’ailleurs de réunir en une affiche de 60×90 cm (10 eurosSes oiseaux se retrouvent, à la demande, sur des tshirts, des agendas, des épinglettes, des carnets. www.muriellogist.be 

Et il faut les voir, encres sur papier, en grands formats (70×100).  Un bel accrochage sur trois pans de mur. Grands formats à gauche et à droite, et au milieu, en constellation rayonnante, des collages qui rassemblent certains de ces oiseaux…

 oiseautiste72.jpg Muriel Logist, encre sur papier

Hugues Robaye

03corbeauproteste72.jpg Muriel Logist, encre sur papier




Agendas et calendriers. Muriel Logist et Shafiq Naz

12122009

Les Nouvelles-Âneries approchent (c’est pas moi, c’est le poète Albert Giraud qui le dit) ; il est temps de renouveler agendas et calendriers… 

MaYaK préconise ceux de Muriel Logist.

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Agendas, calendriers, planning, livres (presque) blancs et… papiers d’emballage… Tout cela animé par ces petits oiseaux si expressifs et interrogateurs, quelques traits, à la plume évidemment… Pour tout renseignement, rendez-vous sur son blog (http://editionsdelete.blogspot.com/).

Et faites un détour, non un tour (car vous y prendrez plaisir) sur le site de la dessinatrice graphiste : www.muriellogist.be

Et puis, les calendriers poétiques de Shafiq Naz sont sortis en leur cinq langues : français, anglais, allemand, italien, espagnol… Chaque année Shafiq choisit lui-même dans ces langues 365 poèmes (+/-). Et entre en contact avec un nombre incroyable de poètes. Des lectures sont organisées (aux Etats-Unis, en France et en Allemagne) autour de ce calendrier qui, en fait, reflète l’état actuel de la poésie dans ces différentes aires linguistiques… Un poème pour commencer la journée ou pour la rythmer. www.alhambrapublishing.com  info@alhambrapublishing.com

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MaYaK (se) construit un cabanon

15072009

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Sur la plage et à côté du Phare, évidemment… Mais aussi ailleurs, partout… Un cabanon ? Un cabanon « littéraire »: la « plate-forme de communication de savoirs vivifiants », l’association GE !, diversifie ses activités et ses médias. Revue-Livre, ligne d’édition, site (en complète reconstruction, nous en parlerons bientôt), blog… Et maintenant, le cabanon littéraire : un dispositif d’exposition littéraire léger, démontable, déplaçable… De quoi s’agit-il ? D’une cabane d’environ 10 m², armature en bois, murs et toit de tissu. Un espace dédié à un écrivain. Un parcours efficace, rapide, convaincant, juste et beau ( ?) dans la vie-œuvre d’un auteur… De la « publicité transfigurée » (selon l’expression de Paul Nougé, le surréaliste belge) pour des auteurs vraiment… vivifiants. Une construction éphémère, montée dans une bibliothèque ou un centre culturel par exemple, qui convie le visiteur à un parcours. À plusieurs parcours…

À l’extérieur, une série de placards lui font découvrir, à partir de documents d’archives, l’œuvre d’un écrivain. Photos, manuscrits, peintures, courts textes explicatifs, objets accrochés à la structure; un parcours en étapes. Le visiteur entre dans un monde, mais reste encore à l’extérieur… 

À l’intérieur, un dispositif audiovisuel – télé et radio – le rapproche encore plus intimement de l’écrivain. Sur les parois intérieures du cabanon, plus intimes, des extraits courts et émouvants de ses œuvres. Le visiteur devrait sortir de cette courte visite un peu différent, songeur (c’est d’ailleurs l’effet que Paul Nougé voulait à l’art…).

Un dépliant en quadrichromie résume le parcours.

Voilà : un nouveau projet en cours que Caroline Léger (textile), Muriel Logist (graphisme), Mathieu André (ébénisterie) et moi-même (conception) vous préparons.

Inauguration et première : Maison de
la Culture de Tournai le 10 octobre 2009

Le premier cabanon : autour du poète, de l’homme, du clerc dans le désert et les campagnes : Paul André.

Hugues Robaye

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Premiers croquis du cabanon (comme plus haut, divers projets), par Mathieu André (« les copeaux d’abord »)




Marché de la poésie à Namur. La poésie ?

15062009

Ce week-end, MaYaK allait à Namur, au Marché de la Poésie.

Un chapiteau était tendu dans la cour de la Maison de la Poésie, à deux pas de la Sambre, rue Fumal, l’une de ces ruelles encaissées du vieux Namur où résonnent les cris des hirondelles. La Maison de la Poésie avec son petit foyer intime à gauche quand on entre (et où l’on sert notamment, croyez-nous (que cache ce pluriel pudique ?…), la Gribousine, bière d’abbaye de Malonne), la salle de spectacle à droite et le chapiteau tout droit, sous lequel se réunissent les éditeurs et où se déroulent les rencontres : un espace vraiment très accueillant. Et l’accueil est à la mesure de l’espace ! (Merci à Éric Brogniet et à Mélanie Godin pour leur invitation).

C’est assez étonnant d’assister à une réunion de personnes qui croient en la poésie. Le public ne suit malheureusement pas vraiment ; qui s’en étonnerait ? Cela intrigue les Mayaques. MaYaK, qui a fait de la communication des savoirs un souci majeur, s’interroge comme il se doit sur la communication du savoir poétique.

Savoir poétique ? Eh bien oui, le poème pourrait être considéré comme une mise en forme particulière de l’expérience humaine, soit une forme de savoir. Je repensais au superbe poème de Marcel Thiry sur cette visite d’un parc national en Californie, quand ses camarades et lui s’en revenaient de leur périple en auto-canons (pendant la guerre 14-18). J’ai toujours trouvé fascinant chez ce poète cette capacité à mettre en mots, en formules rythmées, les dispositions affectives (comme la psychiatrie phénoménologique désigne ce rapport premier d’un homme avec son milieu, les atmosphères de celui-ci, changeantes, les influences qu’il fait accueillir à l’homme, agréables, désagréables, l’échange dynamique et mouvant, rythmé qui s’établit entre eux deux) d’un corps animé. Dans ce cas précis, un homme assis dans un car qui roule, qui perçoit un espace où des choses apparaissent de façon particulière, avant que la réflexion ne les remette en ordre, en place, dans les ombres du « pré-réflexif », du sentir, de la présence… Poésie hyper travaillée et si vraie…

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Marcel Thiry (photo Nicole Hellyn ; document AML)  

Avec Jacques Faton et Muriel Logist, derrière notre table d’ « éditeur », nous nous disions que ce poème mériterait bien à lui tout seul une édition avec illustrations en devenir, à l’image de cette promenade mouvante, story board, dessin d’animation… (à suivre et voilà pourquoi, ci-dessus…). Faire goûter un seul poème (particulièrement cinématographique) à la fois… 

Bref, travailler la communication du savoir poétique, énergie de mots, de sons et de sens distillant une vie plus dense…

Hugues Robaye 







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