6 décembre, 19h, « Cent Papiers », MaYaK6 se présente

26112012

6 décembre, 19h, Le monde, MaYaK: un jeu d’équilibres, graves et légers. Nathalie de Vooght, encre.

6 décembre, à 19h, librairie « Cent Papiers »,

Schaarbeek, avenue Louis Bertrand (une des plus belles de Bruxelles), à la pointe du Parc Josaphat,

PRESENTATION MAYAQUE,

des auteurs du numéro 6 :

ISAIA IANNACCONE (Italie ; chimie et sinologie, histoire des sciences),

JAH MAE KAN (Cameroun ; poésie, djembé et histoire des cultures africaines),

SEBASTIEN VERLEENE (France ; architecture, échanges avec les pays du sud),

XAVIER VANANDRUEL (Belgique ; philosophie et mathématiques, rédaction en chef de MaYaK),

JACQUES FATON (Belgique ; dessin et cinéma d’animation).

Et avec la participation de MADI NIEKIEMA (Burkina Faso ; chanson, permaculture, apiculture, construction).

Conversations, échanges avec vous et musiques, et chansons (JAH ET MADI).

(Et moi…).

« Cent Papiers », une jeune librairie/stadcafé, lieu de rencontre à la programmation généreuse et engagée. Merci à l’équipe pour son accueil et bonne vie à elle !

http://100papiers.be

HR

laurence-1-72fb-218x300 dans Aminata Traore MaYaK, au coeur du Vivant. Laurence Warnier, encre

 




Se réapproprier le monde : Tim Robinson

9122009

numriser0003.jpg 

L’humanité ne pourra éviter le gouffre ouvert devant elle sans, comme l’écrit Morgan Ody, agricultrice de Via Campesina, une réappropriation des territoires et des savoirs. Il apparaîtra alors que certains de nos contemporains auront contribué à préserver des terres de l’épuisement, ou des savoirs de l’oubli. Mon voisin Dirk Dumon est de ceux-là, lui qui  réalisa pour la BRT des documentaires sur les villes construites en terre ou encore les cérémonies chamaniques  en Sibérie. C’est Dirk qui m’a parlé d’un autre gardien de la mémoire, Tim Robinson.

Né en Angleterre en 1935, Tim Robinson  suivit une formation de mathématicien avant de s’exercer comme plasticien d’avant-garde, vivant à Istanbul, Vienne et Londres. En 1972 il quitte Londres pour s’installer d’abord dans les îles d’Aran*, puis au Connemara. Depuis lors, la  cartographie et l’essai géopoétique  ont remplacé sa double vocation de mathématicien et de plasticien.  Parcourant inlassablement à pied, afin de dessiner ses cartes,  une terre qu’il finit par connaître jusque dans ses moindres replis, il se passionne aussi pour la toponymie, car, écrit-il,  « les toponymes sont les derniers spectres fanés et les échos des pouvoirs et des mots de pouvoir que nous avons laissé tomber dans l’oubli ».  Réfléchissant sur le temps et l’espace**, entrant en dialogue avec le Pascal des deux infinis, Tim Robinson propose une géophanie sur le modèle de l’ancienne théophanie.  Avec Dirk qui a déjà été en correspondance avec lui, je vais solliciter de Tim Robinson une interview pour le prochain numéro de MaYaK.   

Xavier Vanandruel   

 * Tim Robinson, Stones of Aran, 1986 ** Tim Robinson,  My time in space, 2001      







SEA POSITIVO |
CFDT CARREFOUR BASSENS |
Point de vue d'un simple ci... |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | mémoires
| Ecole de Saint-Rabier
| injustice