L’ouverture au monde

4032010

Nadia d’Or est une jeune femme d’origine haïtienne qui a voyagé en Inde et au Sri Lanka. Hugues Robaye me prête à lire des messages de route envoyés à ses amis, qu’elle lui a communiqués. Je suis touché par l’attitude d’ouverture de cette jeune femme, par la confiance au monde ( l’expression est de Bachelard, dans La poétique de l’espace), dont elle témoigne.

Elle écrit:
« Je me dis que le monde a un équilibre
Je me dis que le beau et le laid n’ont pas de limites et se fondent l’un dans l’autre

Je désire ardemment voir les deux côtés. »
Un monde rempli d’énergie  qui, dit-elle, « 
repousse chaque un jour un peu mes propres limites et m’aide à m’ouvrir d’avantage. »
Au point qu’elle entre en contact avec la femelle éléphant sur laquelle elle est juchée et que « des pensées, dit-elle, venaient sans m’appartenir vraiment ».

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Cette ouverture, je la retrouve encore dans  l’exposition vraiment extraordinaire que j’ai vue cette semaine au musée de la photographie de Charleroi, intitulée White Sea Black Sea. Des clichés en format panoramique pris par un photographe suédois, Jens Olof Lasthein, dans les régions aux confins de l’Ouest de la Russie,  la Moldavie, la Transnistrie …
Mélange de tristesse et de brutalité, de grossièreté et de tendresse, selon les mots de la poétesse Marie Lundquist.
J’attends de pouvoir me procurer le livre (à Charleroi ils sont en rupture de stock) de ce photographe, où sont reproduits des portraits incroyables dans des paysages transformés par une utilisation photographique de la lumière déclinante de fin d’après-midi, apte, écrit  Marie Lundquist, à « 
créer la bouleversante sensation que l’espace dépasse les limites étroites de la page. »

Il est revigorant de croiser des personnes qui vont à la rencontre du monde, parce que cette rencontre leur paraît désirable, parce que le monde lui-même semble une invitation. Pas obligatoire d’ailleurs d’aller loin pour cela, comme en témoigne (voir les billets d’Hugues) un foyer de rencontre tel Convivial

Xavier Vanandruel




Le cabanon Paul André en construction…

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Quelques photos du cabanon, alors encore en construction (d’autres photos bientôt!). Avec deux des premiers tableaux (dans un graphisme de Véronique Debliquis). Et la vitrine qui montre certains objets reproduits dans le parcours articulé qui jalonne les parois extérieures du cabanon.

À la Maison de la Culture de Tournai jusqu’au 8 novembre.

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MaYaK (se) construit un cabanon

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Sur la plage et à côté du Phare, évidemment… Mais aussi ailleurs, partout… Un cabanon ? Un cabanon « littéraire »: la « plate-forme de communication de savoirs vivifiants », l’association GE !, diversifie ses activités et ses médias. Revue-Livre, ligne d’édition, site (en complète reconstruction, nous en parlerons bientôt), blog… Et maintenant, le cabanon littéraire : un dispositif d’exposition littéraire léger, démontable, déplaçable… De quoi s’agit-il ? D’une cabane d’environ 10 m², armature en bois, murs et toit de tissu. Un espace dédié à un écrivain. Un parcours efficace, rapide, convaincant, juste et beau ( ?) dans la vie-œuvre d’un auteur… De la « publicité transfigurée » (selon l’expression de Paul Nougé, le surréaliste belge) pour des auteurs vraiment… vivifiants. Une construction éphémère, montée dans une bibliothèque ou un centre culturel par exemple, qui convie le visiteur à un parcours. À plusieurs parcours…

À l’extérieur, une série de placards lui font découvrir, à partir de documents d’archives, l’œuvre d’un écrivain. Photos, manuscrits, peintures, courts textes explicatifs, objets accrochés à la structure; un parcours en étapes. Le visiteur entre dans un monde, mais reste encore à l’extérieur… 

À l’intérieur, un dispositif audiovisuel – télé et radio – le rapproche encore plus intimement de l’écrivain. Sur les parois intérieures du cabanon, plus intimes, des extraits courts et émouvants de ses œuvres. Le visiteur devrait sortir de cette courte visite un peu différent, songeur (c’est d’ailleurs l’effet que Paul Nougé voulait à l’art…).

Un dépliant en quadrichromie résume le parcours.

Voilà : un nouveau projet en cours que Caroline Léger (textile), Muriel Logist (graphisme), Mathieu André (ébénisterie) et moi-même (conception) vous préparons.

Inauguration et première : Maison de
la Culture de Tournai le 10 octobre 2009

Le premier cabanon : autour du poète, de l’homme, du clerc dans le désert et les campagnes : Paul André.

Hugues Robaye

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Premiers croquis du cabanon (comme plus haut, divers projets), par Mathieu André (« les copeaux d’abord »)







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