MaYaK, now and forever
19022011Le campement mayaque touche à sa fin – l’expo à Quartiers Latins, place des Martyrs, 1000 Bruxelles (jusqu’au 26 février). Campement, car un ensemble de signes liés de près ou de plus loin à la revue-livre, est resté là, en bordel organisé, plus d’un mois, dans un espace très signifiant orchestré par la libraire Muriel Verhaegen : parmi ce choix de livres particulièrement choisis !
Que MaYaK, avec son cabanon, ses images, ses films, ses sons, ses messages, ses invités, soit là en relation avec ce choix de livres a été et est… très juste et… signifiant… Cela veut dire quoi, signifiant ? Que des objets reposent et captent (on le voudrait) l’attention du visiteur et pourraient l’attirer, l’influencer, lui faire de l’effet, lui parler… Donner du sens. Une magie circulatoire qui le transformerait un peu. C’est dans nos intentions… Oula.
Ce qui précède ? Parce que, périodiquement, je ressens le besoin de prendre le temps pour réfléchir à nouveau (hum, hum) à notre « intervention culturelle » associative modeste, aux formes qu’elle se donne. Je me dis que c’est bien ce côté insaisissable qui fait que MaYaK n’est jamais situé, reste « perspectiviste », jette un regard, appuyé, sur des formes de culture qui nourrissent chacun d’entre nous. Pour une vie plus dense et riche… Pour plus de responsabilités dans l’aventure commune.
Et le départ de ce travail ? Eh bien, oui, une confrontation aux POTAGERS qui nous ramènent aux saisons, aux germinations, aux commencements, aux climats, à la Terre, à la Nature, aux nourritures, à l’attention. Le potager reste la mesure, comme les herbes comestibles du jardin en friche, que l’on repère patiemment, dont l’on suit les déplacements. Avec le potager, on est sauvé ! Et le reste se développe depuis cette nécessité et s’y conforme…
Germine le potager culturel mayaque !
Hugues Robaye
Catégories : MaYaK ?, Muriel Verhaegen, Quartiers latins